Evangile au foyer

Evangile au foyer

Méditer et partager avec ses proches autour de l'évangile.

L'école de la sagesse du lotus

Méditation en famille sur des textes provenant du livre "l'évangile selon le spiritisme" de Allan Kardec. Projection mentale pour aider les foyers de nos proches.

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L'évangile selon le spiritisme chapitre17 soyez parfait item5 Parabole de la semence

Parabole de la semence.

  1. Ce même jour, Jésus, étant sorti de la maison, s'assit auprès de la mer ; - et il s'assembla autour de lui une grande foule de peuple ; c'est pourquoi il monta sur une barque, où il s'assit, tout le peuple se tenant sur le rivage ; - et il leur dit beaucoup de choses en paraboles, leur parlant de cette sorte :

Celui qui sème s'en alla semer ; - et pendant qu'il semait, quelque partie de la semence tomba le long du chemin, et les oiseaux du ciel étant venus la
mangèrent.

Une autre tomba dans des lieux pierreux où elle n'avait pas beaucoup de terre ; et elle leva aussitôt, parce que la terre où elle était n'avait pas de
profondeur. - Mais le soleil s'étant levé ensuite, elle en fut brûlée ; et comme elle n'avait point de racine, elle sécha.

Une autre tomba dans des épines, et les épines venant à croître l'étouffèrent.

Une autre enfin tomba dans de bonne terre, et elle porta du fruit, quelques grains rendant cent pour un, d'autres soixante, et d'autres trente.

Que celui-là entende, qui a des oreilles pour entendre. (Saint Matthieu, ch. XIII, v. de 1 à 9.)

Ecoutez donc, vous autres, la parabole de celui qui sème.

Quiconque écoute la parole du royaume et n'y fait point d'attention, l'esprit malin vient et enlève ce qui avait été semé dans son coeur ; c'est celui-là
qui a reçu la semence le long du chemin.

Celui qui reçoit la semence au milieu des pierres, c'est celui qui écoute la parole, et qui la reçoit à l'heure même avec joie ; - mais il n'a point en
soi de racine, et il n'est que pour un temps ; et lorsqu'il survient des traverses et des persécutions à cause de la parole, il en prend aussitôt un sujet
de scandale et de chute.

Celui qui reçoit la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole ; mais ensuite les sollicitudes de ce siècle et l'illusion des richesses
étouffent en lui cette parole et la rendent infructueuse.

Mais celui qui reçoit la semence dans une bonne terre, c'est celui qui écoute la parole, qui y fait attention et qui porte du fruit, et rend cent, ou soixante,
ou trente pour un. (Saint Matthieu, ch. XIII, v. de 18 à 23.)

  1. La parabole de la semence représente parfaitement les nuances qui existent dans la manière de mettre à profit les enseignements de l'Evangile. Combien est-il de gens, en effet, pour lesquels ce n'est qu'une lettre morte qui, pareille à la semence tombée sur le roc, ne produit aucun fruit !

Elle trouve une application non moins juste dans les différentes catégories de spirites. N'est-elle pas l'emblème de ceux qui ne s'attachent qu'aux phénomènes
matériels, et n'en tirent aucune conséquence, parce qu'ils n'y voient qu'un objet de curiosité ? de ceux qui ne cherchent que le brillant dans les communications
des Esprits, et ne s'y intéressent qu'autant qu'elles satisfont leur imagination, mais qui, après les avoir entendues, sont aussi froids et indifférents
qu'auparavant ? qui trouvent les conseils fort bons et les admirent, mais en font l'application aux autres et non à eux-mêmes ? de ceux, enfin, pour qui
ces instructions sont comme la semence tombée dans la bonne terre, et produisent des fruits ?

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L'évangile selon le spiritisme chapitre17 soyez parfait item4 les bon spirites

Les bons spirites.

  1. Le spiritisme bien compris, mais surtout bien senti, conduit forcément aux résultats ci-dessus, qui caractérisent le vrai spirite comme le vrai chrétien, l'un et l'autre ne faisant qu'un. Le spiritisme ne crée aucune morale nouvelle ; il facilite aux hommes l'intelligence et la pratique de celle du Christ, en donnant une foi solide et éclairée à ceux qui doutent ou qui chancellent.

Mais beaucoup de ceux qui croient aux faits des manifestations n'en comprennent ni les conséquences ni la portée morale, ou, s'ils les comprennent, ils
ne se les appliquent point à eux-mêmes. A quoi cela tient-il ? Est-ce à un défaut de précision de la doctrine ? Non, car elle ne contient ni allégories,
ni figures qui puissent donner lieu à de fausses interprétations ; son essence même est la clarté, et c'est ce qui fait sa puissance, parce qu'elle va
droit à l'intelligence. Elle n'a rien de mystérieux, et ses initiés ne sont en possession d'aucun secret caché au vulgaire.

Faut-il donc, pour la comprendre, une intelligence hors ligne ? Non, car on voit des hommes d'une capacité notoire qui ne la comprennent pas, tandis que
des intelligences vulgaires, des jeunes gens même à peine sortis de l'adolescence, en saisissent avec une admirable justesse les nuances les plus délicates.
Cela vient de ce que la partie en quelque sorte matérielle de la science ne requiert que des yeux pour observer, tandis que la partie essentielle veut
un certain degré de sensibilité qu'on peut appeler la maturité du sens moral, maturité indépendante de l'âge et du degré d'instruction, parce qu'elle est
inhérente au développement, dans un sens spécial, de l'Esprit incarné.

Chez quelques-uns, les liens de la matière sont encore trop tenaces pour permettre à l'Esprit de se dégager des choses de la terre ; le brouillard qui
les environne leur dérobe la vue de l'infini ; c'est pourquoi ils ne rompent facilement ni avec leurs goûts, ni avec leurs habitudes, ne comprenant pas
quelque chose de mieux que ce qu'ils ont ; la croyance aux Esprits est pour eux un simple fait, mais ne modifie que peu ou point leurs tendances instinctives ;
en un mot, ils ne voient qu'un rayon de la lumière, insuffisant pour les conduire et leur donner une aspiration puissante, capable de vaincre leurs penchants.
Ils s'attachent aux phénomènes plus qu'à la morale, qui leur semble banale et monotone ; ils demandent aux Esprits de les initier sans cesse à de nouveaux
mystères, sans se demander s'ils se sont rendus dignes d'être mis dans les secrets du Créateur. Ce sont les spirites imparfaits, dont quelques-uns restent
en chemin ou s'éloignent de leurs frères en croyance, parce qu'ils reculent devant l'obligation de se réformer eux-mêmes, ou bien ils réservent leurs sympathies
pour ceux qui partagent leurs faiblesses ou leurs préventions. Cependant l'acceptation du principe de la doctrine est un premier pas qui leur rendra le
second plus facile dans une autre existence.

Celui que l'on peut, avec raison, qualifier de vrai et sincère spirite, est à un degré supérieur d'avancement moral ; l'Esprit qui domine plus complètement
la matière lui donne une perception plus claire de l'avenir ; les principes de la doctrine font vibrer en lui des fibres qui restent muettes chez les premiers ;
en un mot, il est touché au coeur ; aussi sa foi est-elle inébranlable. L'un est comme le musicien qui s'émeut à certains accords, tandis qu'un autre n'entend
que des sons. On reconnaît le vrai spirite à sa transformation morale, et aux efforts qu'il fait pour dompter ses mauvaises inclinations ; tandis que l'un
se complaît dans son horizon borné, l'autre, qui comprend quelque chose de mieux, s'efforce de s'en détacher, et il y parvient toujours quand il en a la
ferme volonté.

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L'évangile selon le spiritisme chapitre17 soyez parfait item3 (l'homme de bien)

  1. Le véritable homme de bien est celui qui pratique la loi de justice, d'amour et de charité dans sa plus grande pureté. S'il interroge sa conscience sur ses propres actes, il se demande s'il n'a point violé cette loi ; s'il n'a point fait de mal ; s'il a fait tout le bien qu'il a pu ; s'il a négligé volontairement une occasion d'être utile ; si nul n'a à se plaindre de lui ; enfin s'il a fait à autrui tout ce qu'il eût voulu qu'on fît pour lui.

Il a foi en Dieu, en sa bonté, en sa justice et en sa sagesse ; il sait que rien n'arrive sans sa permission, et il se soumet en toutes choses à sa volonté.

Il a foi en l'avenir ; c'est pourquoi il place les biens spirituels au-dessus des biens temporels.

Il sait que toutes les vicissitudes de la vie, toutes les douleurs, toutes les déceptions, sont des épreuves ou des expiations, et il les accepte sans
murmures.

L'homme pénétré du sentiment de charité et d'amour du prochain fait le bien pour le bien, sans espoir de retour, rend le bien pour le mal, prend la défense
du faible contre le fort, et sacrifie toujours son intérêt à la justice.

Il trouve sa satisfaction dans les bienfaits qu'il répand, dans les services qu'il rend, dans les heureux qu'il fait, dans les larmes qu'il tarit, dans
les consolations qu'il donne aux affligés. Son premier mouvement est de penser aux autres avant de penser à lui, de chercher l'intérêt des autres avant
le sien propre. L'égoïste, au contraire, calcule les profits et les pertes de toute action généreuse.

Il est bon, humain et bienveillant pour tout le monde, sans acception de races ni de croyances, parce qu'il voit des frères dans tous les hommes.

Il respecte en autrui toutes les convictions sincères, et ne jette point l'anathème à ceux qui ne pensent pas comme lui.

En toutes circonstances la charité est son guide ; il se dit que celui qui porte préjudice à autrui par des paroles malveillantes, qui froisse la susceptibilité
de quelqu'un par son orgueil et son dédain, qui ne recule pas à l'idée de causer une peine, une contrariété, même légère, quand il peut l'éviter, manque
au devoir de l'amour du prochain, et ne mérite pas la clémence du Seigneur.

Il n'a ni haine, ni rancune, ni désir de vengeance ; à l'exemple de Jésus, il pardonne et oublie les offenses, et ne se souvient que des bienfaits ; car
il sait qu'il lui sera pardonné comme il aura pardonné lui-même.

Il est indulgent pour les faiblesses d'autrui, parce qu'il sait qu'il a lui-même besoin d'indulgence, et se rappelle cette parole du Christ : Que celui
qui est sans péché lui jette la première pierre.

Il ne se complaît point à rechercher les défauts d'autrui ni à les mettre en évidence. Si la nécessité l'y oblige, il cherche toujours le bien qui peut
atténuer le mal.

Il étudie ses propres imperfections, et travaille sans cesse à les combattre. Tous ses efforts tendent à pouvoir se dire le lendemain qu'il y a en lui
quelque chose de mieux que la veille.

Il ne cherche à faire valoir ni son esprit, ni ses talents aux dépens d'autrui ; il saisit, au contraire, toutes les occasions de faire ressortir ce qui
est à l'avantage des autres.

Il ne tire aucune vanité ni de sa fortune, ni de ses avantages personnels, parce qu'il sait que tout ce qui lui a été donné peut lui être retiré.

Il use, mais n'abuse point des biens qui lui sont accordés, parce qu'il sait que c'est un dépôt dont il devra compte, et que l'emploi le plus préjudiciable
qu'il en puisse faire pour lui-même, c'est de les faire servir à la satisfaction de ses passions.

Si l'ordre social a placé des hommes sous sa dépendance, il les traite avec bonté et bienveillance, parce que ce sont ses égaux devant Dieu ; il use de
son autorité pour relever leur moral, et non pour les écraser de son orgueil ; il évite tout ce qui pourrait rendre leur position subalterne plus pénible.

Le subordonné, de son côté, comprend les devoirs de sa position, et se fait un scrupule de les remplir consciencieusement.
(Ch. XVII, nº 9.)

L'homme de bien, enfin, respecte dans ses semblables tous les droits que donnent les lois de la nature, comme il voudrait qu'on les respectât envers lui.

Là n'est pas l'énumération de toutes les qualités qui distinguent l'homme de bien, mais quiconque s'efforce de posséder celles-ci est sur la voie qui conduit
à toutes les autres.

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L'évangile selon le spiritisme chapitre17 item1 (soyez parfait)

  1. Aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent et qui vous calomnient ; - car si vous n'aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les publicains ne le font-ils pas aussi ? - Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous en cela de plus que les autres ? Les Païens ne le font-ils pas aussi ? - Soyez donc, vous autres, parfaits, comme votre Père céleste est parfait. (Saint Matthieu, ch. V, v. 44, 46, 47, 48.)
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l'évangile selon le spiritisme chapitre16 on ne peu servir Dieu et Mammon (emploie de la fortune)

Emploi de la fortune.

  1. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ; retenez bien ceci, vous que l'amour de l'or domine, vous qui vendriez votre âme pour posséder des trésors, parce qu'ils peuvent vous élever au-dessus des autres hommes et vous donner les jouissances des passions ; non, vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ! Si donc vous sentez votre âme dominée par les convoitises de la chair, hâtez-vous de secouer le joug qui vous accable, car Dieu, juste et sévère, vous dira : Qu'as-tu fait, économe infidèle, des biens que je t'avais confiés ? Ce puissant mobile des bonnes oeuvres, tu ne l'as fait servir qu'à ta satisfaction personnelle.

Quel est donc le meilleur emploi de la fortune ? cherchez dans ces paroles : «Aimez-vous les uns les autres,» la solution de ce problème ; là est le secret
de bien employer ses richesses. Celui qui est animé de l'amour du prochain a sa ligne de conduite toute tracée ; l'emploi qui plaît à Dieu, c'est la charité ;
non pas cette charité froide et égoïste qui consiste à répandre autour de soi le superflu d'une existence dorée, mais cette charité pleine d'amour qui
cherche le malheur, qui le relève sans l'humilier. Riche, donne de ton superflu ; fais mieux : donne un peu de ton nécessaire, car ton nécessaire est encore
du superflu, mais donne avec sagesse. Ne repousse pas la plainte de peur d'être trompé, mais va à la source du mal ; soulage d'abord, informe-toi ensuite,
et vois si le travail, les conseils, l'affection même ne seront pas plus efficaces que ton aumône. Répands autour de toi, avec l'aisance, l'amour de Dieu,
l'amour du travail, l'amour du prochain. Place tes richesses sur un fonds qui ne te manquera jamais et te rapportera de gros intérêts : les bonnes oeuvres.
La richesse de l'intelligence doit te servir comme celle de l'or ; répands autour de toi les trésors de l'instruction ; répands sur tes frères les trésors
de ton amour, et ils fructifieront. (CHEVERUS. Bordeaux, 1861.)

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