Evangile au foyer

Evangile au foyer

Méditer et partager avec ses proches autour de l'évangile.

L'école de la sagesse du lotus

Méditation en famille sur des textes provenant du livre "l'évangile selon le spiritisme" de Allan Kardec. Projection mentale pour aider les foyers de nos proches.

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l'évangile selon le spiritisme chapitre16 on ne peu servir Dieu et Mammon (salut des riches)

Salut des riches.

  1. Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir tout
    ensemble Dieu et Mammon. (Saint Luc, ch. XVI, v.13)

  2. Alors un jeune homme s'approcha de lui et lui dit : Bon maître, quel bien faut-il que je fasse pour acquérir la vie éternelle ? - Jésus lui répondit :
    Pourquoi m'appelez-vous bon ? Il n'y a que Dieu seul qui soit bon. Si vous voulez entrer dans la vie, gardez les commandements. - Quels commandements,
    lui dit-il ? Jésus lui dit : Vous ne tuerez point ; vous ne commettrez point d'adultère ; vous ne déroberez point ; vous ne direz point de faux témoignages.

  3. Honorez votre père et votre mère, et aimez votre prochain comme vous-même.

Ce jeune homme lui répondit : J'ai gardé tous ces commandements dès ma jeunesse ; que me manque-t-il encore ? - Jésus lui dit : Si vous voulez être parfait,
allez, vendez ce que vous avez, et le donnez aux pauvres, et vous aurez un trésor dans le ciel ; puis venez et me suivez.

Ce jeune homme entendant ces paroles s'en alla tout triste, parce qu'il avait de grands biens. - Et Jésus dit à ses disciples : Je vous dis en vérité qu'il
est bien difficile qu'un riche entre dans le royaume des cieux. - Je vous le dis encore une fois : Il est plus aisé qu'un chameau passe par le trou d'une
aiguille, qu'il ne l'est qu'un riche entre dans le royaume des cieux

(Saint Matthieu, ch. XIX, v. de 16 à 24. - Saint Luc, ch. XVIII, v. de 18 à 25. - Saint Marc, ch X, v. de 17 à 25.)

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l'évangile selon le spiritisme chapitre16 on ne peu servir Dieu et Mammon (la vrai propriétée)

La vraie propriété.

  1. L'homme ne possède en propre que ce qu'il peut emporter de ce monde. Ce qu'il trouve en arrivant et ce qu'il laisse en partant, il en jouit pendant son séjour ; mais, puisqu'il est forcé de l'abandonner, il n'en a que la jouissance et non la possession réelle. Que possède-t-il donc ? Rien de ce qui est à l'usage du corps, tout ce qui est à l'usage de l'âme : l'intelligence, les connaissances, les qualités morales ; voilà ce qu'il apporte et ce qu'il emporte, ce qu'il n'est au pouvoir de personne de lui enlever, ce qui lui servira plus encore dans l'autre monde que dans celui-ci ; de lui dépend d'être plus riche à son départ qu'à son arrivée, car de ce qu'il aura acquis en bien dépend sa position future. Quand un homme va dans un pays lointain, il compose sa pacotille d'objets qui ont cours dans le pays ; mais il ne se charge point de ceux qui lui seraient inutiles. Faites donc de même pour la vie future, et faites provision de tout ce qui pourra vous y servir.

Au voyageur qui arrive dans une auberge, on donne un beau logement s'il peut le payer ; à celui qui a peu de chose, on en donne un moins agréable ; quant
à celui qui n'a rien, il couche sur la paille. Ainsi en est-il de l'homme à son arrivée dans le monde des Esprits : sa place y est subordonnée à son avoir ;
mais ce n'est pas avec de l'or qu'il la paye. On ne lui demandera point : Combien aviez-vous sur la terre ? quel rang y occupiez-vous ? étiez-vous prince
ou artisan ? Mais on lui demandera : Qu'en rapportez-vous ? On ne supputera point la valeur de ses biens ni de ses titres, mais la somme de ses vertus ;
or, à ce compte, l'artisan peut être plus riche que le prince. En vain alléguera-t-il qu'avant son départ il a payé son entrée avec de l'or, on lui répondra :
Les places ne s'achètent point ici, elles se gagnent par le bien qu'on a fait ; avec la monnaie terrestre, vous avez pu acheter des champs, des maisons,
des palais ; ici tout se paye avec les qualités du coeur. Etes-vous riche de ces qualités ? soyez le bienvenu, et allez à la première place où toutes les
félicités vous attendent ; êtes-vous pauvre ? allez à la dernière où vous serez traité en raison de votre avoir. (PASCAL. Genève, 1860.)

  1. Les biens de la terre appartiennent à Dieu qui les dispense à son gré, et l'homme n'en est que l'usufruitier, l'administrateur plus ou moins intègre et intelligent. Ils sont si peu la propriété individuelle de l'homme, que Dieu déjoue souvent toutes les prévisions ; que la fortune échappe à celui qui croit la posséder aux meilleurs titres.

Vous direz peut-être que cela se comprend pour la fortune héréditaire, mais qu'il n'en est pas de même de celle que l'on acquiert par son travail. Sans
aucun doute, s'il est une fortune légitime, c'est celle-là, quand elle est acquise honnêtement, car une propriété n'est légitimement acquise que, lorsque,
pour la posséder, on n'a fait de tort à personne. Il sera demandé compte d'un denier mal acquis au préjudice d'autrui. Mais de ce qu'un homme doit sa fortune
à lui-même, en emporte-t-il davantage en mourant ? Les soins qu'il prend de la transmettre à ses descendants ne sont-ils pas souvent superflus ? car si
Dieu ne veut pas qu'elle leur échoie, rien ne saurait prévaloir contre sa volonté. Peut-il en user et en abuser impunément pendant sa vie sans avoir de
compte à rendre ? Non ; en lui permettant de l'acquérir, Dieu a pu vouloir récompenser en lui, pendant cette vie, ses efforts, son courage, sa persévérance ;
mais s'il ne la fait servir qu'à la satisfaction de ses sens ou de son orgueil ; si elle devient une cause de chute entre ses mains, mieux eût valu pour
lui qu'il ne la possédât pas ; il perd d'un côté ce qu'il a gagné de l'autre en annulant le mérite de son travail, et quand il quittera la terre, Dieu
lui dira qu'il a déjà reçu sa récompense. (M. ESPRIT PROTECTEUR, Bruxelles, 1861.)

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l'évangile selon le spiritisme chapitre16 on ne peu servir Dieu et Mammon (détachement des biens terrestres)

Détachement des biens terrestres.

  1. Je viens, mes frères, mes amis, apporter mon obole pour vous aider à marcher hardiment dans la voie d'amélioration où vous êtes entrés. Nous nous devons les uns aux autres ; ce n'est que par une union sincère et fraternelle entre Esprits et incarnés que la régénération est possible.

Votre amour pour les biens terrestres est une des plus fortes entraves à votre avancement moral et spirituel ; par cet attachement à la possession, vous
brisez vos facultés aimantes en les reportant toutes sur les choses matérielles. Soyez sincères ; la fortune donne-t-elle un bonheur sans mélange : Quand
vos coffres sont pleins, n'y a-t-il pas toujours un vide dans le coeur ? Au fond de cette corbeille de fleurs, n'y a-t-il pas toujours un reptile caché ?
Je comprends que l'homme qui, par un travail assidu et honorable, a gagné la fortune, éprouve une satisfaction, bien juste du reste ; mais de cette satisfaction,
très naturelle et que Dieu approuve, à un attachement qui absorbe tout autre sentiment et paralyse les élans du coeur, il y a loin ; aussi loin que de
l'avarice sordide à la prodigalité exagérée, deux vices entre lesquels Dieu a placé la charité, sainte et salutaire vertu qui apprend au riche à donner
sans ostentation, pour que le pauvre reçoive sans bassesse.

Que la fortune vous vienne de votre famille, ou que vous l'ayez gagnée par votre travail, il est une chose que vous ne devez jamais oublier, c'est que
tout vient de Dieu, tout retourne à Dieu. Rien ne vous appartient sur la terre, pas même votre pauvre corps : la mort vous en dépouille comme de tous les
biens matériels ; vous êtes dépositaires et non propriétaires, ne vous y trompez pas ; Dieu vous a prêté, vous devez rendre, et il vous prête à la condition
que le superflu, au moins, revienne à ceux qui n'ont pas le nécessaire.

Un de vos amis vous prête une somme ; pour peu que vous soyez honnête, vous vous faites un scrupule de la lui rendre, et vous lui en gardez de la reconnaissance.
Eh bien, voilà la position de tout homme riche ; Dieu est l'ami céleste qui lui a prêté la richesse ; il ne demande pour lui que l'amour et la reconnaissance,
mais il exige qu'à son tour le riche donne aux pauvres qui sont ses enfants au même titre que lui.

Le bien que Dieu vous a confié excite en vos coeurs une ardente et folle convoitise ; avez-vous réfléchi, quand vous vous attachez immodérément à une fortune
périssable et passagère comme vous, qu'un jour viendra où vous devrez rendre compte au Seigneur de ce qui vient de lui ? Oubliez-vous que, par la richesse,
vous êtes revêtus du caractère sacré de ministres de la charité sur la terre pour en être les dispensateurs intelligents ? Qu'êtes-vous donc quand vous
usez à votre seul profit de ce qui vous a été confié, sinon des dépositaires infidèles ? Que résulte-t-il de cet oubli volontaire de vos devoirs ? La mort
inflexible, inexorable, vient déchirer le voile sous lequel vous vous cachiez, et vous force à rendre vos comptes à l'ami même qui vous avait obligés,
et qui à ce moment se revêt pour vous de la robe de juge.

C'est en vain que sur la terre vous cherchez à vous faire illusion à vous-mêmes, en colorant du nom de vertu ce qui souvent n'est que de l'égoïsme ; que
vous appelez économie et prévoyance ce qui n'est que de la cupidité et de l'avarice, ou générosité ce qui n'est que la prodigalité à votre profit. Un père
de famille, par exemple, s'abstiendra de faire la charité, économisera, entassera or sur or, et cela, dit-il, pour laisser à ses enfants le plus de bien
possible, et leur éviter de tomber dans la misère ; c'est fort juste et paternel, j'en conviens, et on ne peut l'en blâmer ; mais est-ce bien là toujours
le seul mobile qui le guide ? N'est-ce pas souvent un compromis avec sa conscience pour justifier à ses propres yeux et aux yeux du monde son attachement
personnel aux biens terrestres ? Cependant j'admets que l'amour paternel soit son unique mobile ; est-ce un motif pour oublier ses frères devant Dieu ?
Quand lui-même a déjà le superflu, laissera-t-il ses enfants dans la misère, parce qu'ils auront un peu moins de ce superflu ? N'est-ce pas leur donner
une leçon d'égoïsme et endurcir leur coeur ? N'est-ce pas étouffer en eux l'amour du prochain ? Pères et mères, vous êtes dans une grande erreur, si vous
croyez par là augmenter l'affection de vos enfants pour vous ; en leur apprenant à être égoïstes pour les autres, vous leur apprenez à l'être pour vous-mêmes.

Quand un homme a bien travaillé, et qu'à la sueur de son front il a amassé du bien, vous l'entendrez souvent dire que lorsque l'argent est gagné on en
connaît mieux le prix : rien n'est plus vrai. Eh bien ! que cet homme qui avoue connaître toute la valeur de l'argent, fasse la charité selon ses moyens,
il aura plus de mérite que celui qui, né dans l'abondance, ignore les rudes fatigues du travail. Mais qu'au contraire ce même homme qui se rappelle ses
peines, ses travaux, soit égoïste, dur pour les pauvres, il est bien plus coupable que les autres ; car plus on connaît par soi-même les douleurs cachées
de la misère, plus on doit être porté à les soulager dans les autres.

Malheureusement il y a toujours dans l'homme qui possède un sentiment aussi fort que l'attachement à la fortune : c'est l'orgueil. Il n'est pas rare de
voir le parvenu étourdir le malheureux qui implore son assistance du récit de ses travaux et de son savoir-faire, au lieu de lui venir en aide, et finir
par lui dire ; «Faites ce que j'ai fait.» D'après lui, la bonté de Dieu n'est pour rien dans sa fortune ; à lui seul en revient tout le mérite ; son orgueil
met un bandeau sur ses yeux et bouche ses oreilles ; il ne comprend pas qu'avec toute son intelligence et son adresse, Dieu peut le renverser d'un seul
mot.

Gaspiller sa fortune, ce n'est pas le détachement des biens terrestres, c'est de l'insouciance et de l'indifférence ; l'homme, dépositaire de ces biens,
n'a pas plus le droit de les dilapider que de les confisquer à son profit ; la prodigalité n'est pas la générosité, c'est souvent une forme de l'égoïsme ;
tel qui jette l'or à pleines mains pour satisfaire une fantaisie ne donnerait pas un écu pour rendre service. Le détachement des biens terrestres consiste
à apprécier la fortune à sa juste valeur, à savoir s'en servir pour les autres et non pour soi seul, à n'y point sacrifier les intérêts de la vie future,
à la perdre sans murmurer s'il plaît à Dieu de vous la retirer. Si, par des revers imprévus, vous devenez un autre Job, comme lui, dites : «Seigneur, vous
me l'aviez donnée, vous me l'avez ôtée ; que votre volonté soit faite.» Voilà le vrai détachement. Soyez soumis d'abord ; ayez foi en celui qui vous ayant
donné et ôté peut vous rendre ; résistez avec courage à l'abattement, au désespoir qui paralysent votre force ; n'oubliez jamais, quand Dieu vous frappera,
qu'à côté de la plus grande épreuve, il place toujours une consolation. Mais songez surtout qu'il est des biens infiniment plus précieux que ceux de la
terre, et cette pensée aidera à vous détacher de ces derniers. Le peu de prix qu'on attache à une chose fait qu'on est moins sensible à sa perte. L'homme
qui s'attache aux biens de la terre est comme l'enfant qui ne voit que le moment présent ; celui qui n'y tient pas est comme l'adulte qui voit des choses
plus importantes, car il comprend ces paroles prophétiques du Sauveur : Mon royaume n'est pas de ce monde.

Le Seigneur n'ordonne point de se dépouiller de ce qu'on possède pour se réduire à une mendicité volontaire, car alors on devient une charge pour la société ;
agir ainsi serait mal comprendre le détachement des biens terrestres ; c'est un égoïsme d'un autre genre, car c'est s'affranchir de la responsabilité que
la fortune fait peser sur celui qui la possède. Dieu la donne à qui bon lui semble pour la gérer au profit de tous ; le riche a donc une mission, mission
qu'il peut rendre belle et profitable pour lui ; rejeter la fortune quand Dieu vous la donne, c'est renoncer au bénéfice du bien que l'on peut faire en
l'administrant avec sagesse. Savoir s'en passer quand on ne l'a pas, savoir l'employer utilement quand on l'a, savoir la sacrifier quand cela est nécessaire,
c'est agir selon les vues du Seigneur. Que celui à qui il arrive ce qu'on appelle dans le monde une bonne fortune, s'écrie : Mon Dieu, vous m'envoyez une
nouvelle charge, donnez-moi la force de la remplir selon votre sainte volonté.

Voilà, mes amis, ce que j'entendais vous enseigner par le détachement des biens terrestres ; je me résume en disant : Sachez vous contenter de peu. Si
vous êtes pauvre, n'enviez pas les riches, car la fortune n'est pas nécessaire au bonheur ; si vous êtes riche, n'oubliez pas que ces biens vous sont confiés,
et que vous en devrez justifier l'emploi comme dans un compte de tutelle. Ne soyez pas dépositaire infidèle, en les faisant servir à la satisfaction de
votre orgueil et de votre sensualité ; ne vous croyez pas le droit de disposer pour vous uniquement de ce qui n'est qu'un prêt, et non un don. Si vous
ne savez pas rendre, vous n'avez plus le droit de demander, et rappelez-vous que celui qui donne aux pauvres s'acquitte de la dette qu'il a contractée
envers Dieu. (LACORDAIRE. Constantine, 1863.)

  1. Le principe en vertu duquel l'homme n'est que le dépositaire de la fortune dont Dieu lui permet de jouir pendant sa vie, lui ôte-t-il le droit de la transmettre à ses descendants ?

L'homme peut parfaitement transmettre après sa mort ce dont il a eu la jouissance pendant sa vie, parce que l'effet de ce droit est toujours subordonné
à la volonté de Dieu qui peut, quand il veut, empêcher ses descendants d'en jouir ; c'est ainsi qu'on voit s'écrouler les fortunes qui paraissent le plus
solidement assises. La volonté de l'homme pour maintenir sa fortune dans sa lignée est donc impuissante, ce qui ne lui ôte pas le droit de transmettre
le prêt qu'il a reçu, puisque Dieu le retirera quand il le jugera à propos. (SAINT LOUIS, Paris, 1860.)

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l'évangile selon le spiritisme chapitre15 hor la charitée point de salut (le plus grand commandement)

Le plus grand commandement.

  1. Mais les Pharisiens, avant appris qu'il avait fermé la bouche aux Sadducéens, s'assemblèrent ; - et l'un d'eux, qui était docteur de la loi, vint lui faire cette question pour le tenter : - Maître, quel est le grand commandement de la loi ? - Jésus lui répondit : Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre coeur, de toute votre âme, et de tout votre esprit. - C'est là le plus grand et le premier commandement. - Et voici le second qui est semblable à celui-là : Vous aimerez votre prochain comme vous-même. - Toute la loi et les prophètes sont renfermés dans ces deux commandements. (Saint Matthieu, ch. XXII, v. de 34 à 40.)
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l'évangile selon le spiritisme chapitre15 hor la charitée point de salut (ce qu'il faut pour être sauvé)

Ce qu'il faut pour être sauvé. Parabole du bon Samaritain.

  1. Or, quand le Fils de l'homme viendra dans sa majesté, accompagné de tous les anges, il s'assoira sur le trône de sa gloire ; - et toutes les nations étant assemblées devant lui, il séparera les uns d'avec les autres, comme un berger sépare les brebis d'avec les boucs, - et il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.

Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui avez été bénis par mon Père, possédez le royaume qui vous a été préparé dès le commencement
du monde ; - car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'ai eu besoin de logement, et vous m'avez
logé ; - j'ai été nu, et vous m'avez revêtu ; j'ai été malade, et vous m'avez visité ; j'ai été en prison, et vous m'êtes venu voir.

Alors les justes lui répondront : Seigneur, quand est-ce que nous vous avons vu avoir faim, et que nous vous avons donné à manger, ou avoir soif, et que
nous vous avons donné à boire ? - Quand est-ce que nous vous avons vu sans logement, et que nous vous avons logé ; ou sans habits, et que nous vous avons
revêtu ? - Et quand est-ce que nous vous avons vu malade ou en prison, et que nous sommes venus vous visiter ? - Et le Roi leur répondra : Je vous dis
en vérité, autant de fois que vous l'avez fait à l'égard de l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi-même que vous l'avez fait.

Il dira ensuite à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges ;

  • car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; - j'ai eu besoin de logement, et vous ne m'avez pas logé ; j'ai été sans habits, et vous ne m'avez pas revêtu ; j'ai été malade et en prison, et vous ne m'avez point visité.

Alors ils lui répondront aussi : Seigneur, quand est-ce que nous vous avons vu avoir faim, avoir soif, ou sans logement, ou sans habits, ou malade, ou
dans la prison, et que nous avons manqué à vous assister ? - Mais il leur répondra : Je vous dis en vérité, autant de fois que vous avez manqué à rendre
ces assistances à l'un de ces plus petits, vous avez manqué à me les rendre à moi-même.

Et alors ceux-ci iront dans le supplice éternel, et les justes dans la vie éternelle. (Saint Matthieu, ch. XXV, v. de 31 à 46.)

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