Evangile au foyer

Evangile au foyer

Méditer et partager avec ses proches autour de l'évangile.

L'école de la sagesse du lotus

Méditation en famille sur des textes provenant du livre "l'évangile selon le spiritisme" de Allan Kardec. Projection mentale pour aider les foyers de nos proches.

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l'évangile selon le spiritisme chapitre15 hor la charitée point de salut (Nécessité de la charité selon saint Paul)

Nécessité de la charité selon saint Paul.

  1. Quand je parlerais toutes les langues des hommes, et la langue des anges même, si je n'ai point la charité, je ne suis que comme un airain sonnant, et une cymbale retentissante ; - et quand j'aurais le don de prophétie, que je pénétrerais tous les mystères, et que j'aurais une parfaite science de toutes choses ; quand j'aurais encore toute la foi possible, jusqu'à transporter les montagnes, si je n'ai point la charité, je ne suis rien. - Et quand j'aurais distribué mon bien pour nourrir les pauvres, et que j'aurais livré mon corps pour être brûlé, si je n'ai point la charité, tout cela ne me sert de rien.

La charité est patiente ; elle est douce et bienfaisante ; la charité n'est point envieuse ; elle n'est point téméraire et précipitée ; elle ne s'enfle
point d'orgueil ; - elle n'est point dédaigneuse ; elle ne cherche point ses propres intérêts ; elle ne se pique et ne s'aigrit de rien ; elle n'a point
de mauvais soupçons ; elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout,
elle souffre tout.

Maintenant ces trois vertus : la foi, l'espérance et la charité demeurent ; mais entre elles la plus excellente est la charité. (Saint Paul, 1° Epître
aux Corinthiens, ch. XIII, v. de 1 à 7 et 13.)

  1. Saint Paul a tellement compris cette grande vérité, qu'il dit : «Quand j'aurais le langage des anges ; quand j'aurais le don de prophétie, que je pénétrerais tous les mystères ; quand j'aurais toute la foi possible jusqu'à transporter les montagnes, si je n'ai point la charité, je ne suis rien. Entre ces trois vertus : la foi, l'espérance et la charité, la plus excellente est la charité.» Il place ainsi, sans équivoque, la charité au-dessus même de la foi ; c'est que la charité est à la portée de tout le monde, de l'ignorant et du savant, du riche et du pauvre, et parce qu'elle est indépendante de toute croyance particulière. Il fait plus : il définit la vraie charité ; il la montre, non pas seulement dans la bienfaisance, mais dans la réunion de toutes les qualités du coeur, dans la bonté et la bienveillance à l'égard du prochain.
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l'évangile selon le spiritisme chapitre15 hor la charitée point de salut (instruction des esprits)

  1. Mes enfants, dans la maxime : Hors la charité point de salut, sont contenues les destinées des hommes sur la terre et dans le ciel ; sur la terre, parce qu'à l'ombre de cet étendard ils vivront en paix ; dans le ciel, parce que ceux qui l'auront pratiquée trouveront grâce devant le Seigneur. Cette devise est le flambeau céleste, la colonne lumineuse qui guide l'homme dans le désert de la vie pour le conduire à la Terre Promise ; elle brille dans le ciel comme une auréole sainte au front des élus, et sur la terre elle est gravée dans le coeur de ceux à qui Jésus dira : Allez à droite, vous les bénis de mon Père. Vous les reconnaissez au parfum de charité qu'ils répandent autour d'eux. Rien n'exprime mieux la pensée de Jésus, rien ne résume mieux les devoirs de l'homme que cette maxime d'ordre divin ; le spiritisme ne pouvait mieux prouver son origine qu'en la donnant pour règle, car elle est le reflet du plus pur christianisme ; avec un tel guide, l'homme ne s'égarera jamais. Appliquez-vous donc, mes amis, à en comprendre le sens profond et les conséquences, à en chercher pour vous-mêmes toutes les applications. Soumettez toutes vos actions au contrôle de la charité, et votre conscience vous répondra ; non seulement elle vous évitera de faire le mal, mais elle vous fera faire le bien : car il ne suffit pas d'une vertu négative, il faut une vertu active ; pour faire le bien, il faut toujours l'action de la volonté ; pour ne pas faire le mal, il suffit souvent de l'inertie et de l'insouciance.

Mes amis, remerciez Dieu qui a permis que vous pussiez jouir de la lumière du spiritisme ; non pas que ceux qui la possèdent puissent seuls être sauvés,
mais parce qu'en vous aidant à mieux comprendre les enseignements du Christ, elle fait de vous de meilleurs chrétiens ; faites donc qu'en vous voyant on
puisse dire que vrai spirite et vrai chrétien sont une seule et même chose, car tous ceux qui pratiquent la charité sont les disciples de Jésus à quelque
culte qu'ils appartiennent. (PAUL, apôtre. Paris, 1860.)

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l'évangile selon le spiritisme chapitre15 Hors la charité point de salut (instruction des esprits)

Hors la charité point de salut.

  1. Mes enfants, dans la maxime : Hors la charité point de salut, sont contenues les destinées des hommes sur la terre et dans le ciel ; sur la terre, parce qu'à l'ombre de cet étendard ils vivront en paix ; dans le ciel, parce que ceux qui l'auront pratiquée trouveront grâce devant le Seigneur. Cette devise est le flambeau céleste, la colonne lumineuse qui guide l'homme dans le désert de la vie pour le conduire à la Terre Promise ; elle brille dans le ciel comme une auréole sainte au front des élus, et sur la terre elle est gravée dans le coeur de ceux à qui Jésus dira : Allez à droite, vous les bénis de mon Père. Vous les reconnaissez au parfum de charité qu'ils répandent autour d'eux. Rien n'exprime mieux la pensée de Jésus, rien ne résume mieux les devoirs de l'homme que cette maxime d'ordre divin ; le spiritisme ne pouvait mieux prouver son origine qu'en la donnant pour règle, car elle est le reflet du plus pur christianisme ; avec un tel guide, l'homme ne s'égarera jamais. Appliquez-vous donc, mes amis, à en comprendre le sens profond et les conséquences, à en chercher pour vous-mêmes toutes les applications. Soumettez toutes vos actions au contrôle de la charité, et votre conscience vous répondra ; non seulement elle vous évitera de faire le mal, mais elle vous fera faire le bien : car il ne suffit pas d'une vertu négative, il faut une vertu active ; pour faire le bien, il faut toujours l'action de la volonté ; pour ne pas faire le mal, il suffit souvent de l'inertie et de l'insouciance.

Mes amis, remerciez Dieu qui a permis que vous pussiez jouir de la lumière du spiritisme ; non pas que ceux qui la possèdent puissent seuls être sauvés,
mais parce qu'en vous aidant à mieux comprendre les enseignements du Christ, elle fait de vous de meilleurs chrétiens ; faites donc qu'en vous voyant on
puisse dire que vrai spirite et vrai chrétien sont une seule et même chose, car tous ceux qui pratiquent la charité sont les disciples de Jésus à quelque
culte qu'ils appartiennent. (PAUL, apôtre. Paris, 1860.)

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l'évangile selon le spiritisme chapitre14 honorez votre père et votre mère (La parenté corporelle et la parenté spirituelle)

La parenté corporelle et la parenté spirituelle.

  1. Les liens du sang n'établissent pas nécessairement les liens entre les Esprits. Le corps procède du corps, mais l'Esprit ne procède pas de l'Esprit, parce que l'Esprit existait avant la formation du corps ; ce n'est pas le père qui crée l'Esprit de son enfant, il ne fait que lui fournir une enveloppe corporelle, mais il doit aider à son développement intellectuel et moral pour le faire progresser.

Les Esprits qui s'incarnent dans une même famille, surtout entre proches parents, sont le plus souvent des Esprits sympathiques, unis par des relations
antérieures qui se traduisent par leur affection pendant la vie terrestre ; mais il peut arriver aussi que ces Esprits soient complètement étrangers les
uns aux autres, divisés par des antipathies également antérieures, qui se traduisent de même par leur antagonisme sur la terre pour leur servir d'épreuve.
Les véritables liens de famille ne sont donc pas ceux de la consanguinité, mais ceux de la sympathie et de la communion de pensées qui unissent les Esprits
avant, pendant et après leur incarnation. D'où il suit que deux êtres issus de pères différents peuvent être plus frères par l'Esprit que s'ils l'étaient
par le sang ; ils peuvent s'attirer, se rechercher, se plaire ensemble, tandis que deux frères consanguins peuvent se repousser, ainsi qu'on le voit tous
les jours ; problème moral que le spiritisme seul pouvait résoudre par la pluralité des existences.
Il y a donc deux sortes de familles : les familles par les liens spirituels, et les familles par les liens corporels ; les premières, durables, se fortifient
par l'épuration, et se perpétuent dans le monde des Esprits, à travers les diverses migrations de l'âme ; les secondes, fragiles comme la matière, s'éteignent
avec le temps et souvent se dissolvent moralement dès la vie actuelle. C'est ce qu'a voulu faire comprendre Jésus en disant de ses disciples : Voilà ma
mère et mes frères, c'est-à-dire ma famille par les liens de l'Esprit, car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux est mon frère,
ma soeur et ma mère.

L'hostilité de ses frères est clairement exprimée dans le récit de saint Marc, puisque, dit-il, ils se proposaient de se saisir de lui, sous le prétexte
qu'il avait perdu l'esprit. A l'annonce de leur arrivée, connaissant leur sentiment à son égard, il était naturel qu'il dît en parlant de ses disciples,
au point de vue spirituel : «Voilà mes véritables frères ;» sa mère se trouvait avec eux, il généralise l'enseignement, ce qui n'implique nullement qu'il
ait prétendu que sa mère selon le corps ne lui était rien comme Esprit, et qu'il n'eût pour elle que de l'indifférence ; sa conduite, en d'autres circonstances,
a suffisamment prouvé le contraire.

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l'évangile selon le spiritisme chapitre14 honorez votre père et votre mère (piété filiale)

Piété filiale. - Qui est ma mère et qui sont mes frères ? - Parenté corporelle et parenté spirituelle. - Instructions des Esprits : L'ingratitude des enfants.

  1. Vous savez les commandements : vous ne commettrez point d'adultère ; vous ne tuerez point ; vous ne déroberez point ; vous ne porterez point de faux
    témoignage ; vous ne ferez tort à personne ; honorez votre père et votre mère. (Saint Marc, ch. X, v. 19 ; saint Luc, ch. XVIII, v. 20 ; saint Matthieu,
    ch. XIX, v. 19.)

  2. Honorez votre père et votre mère, afin que vous viviez longtemps sur la terre que le Seigneur votre Dieu vous donnera. (Décalogue ; Exode, ch. XX, v.
    12.)

Piété filiale.

  1. Le commandement : «Honorez votre père et votre mère,» est une conséquence de la loi générale de charité et d'amour du prochain, car on ne peut aimer son prochain sans aimer son père et sa mère ; mais le mot honorez renferme un devoir de plus à leur égard, celui de la piété filiale. Dieu a voulu montrer par là qu'à l'amour il faut ajouter le respect, les égards, la soumission et la condescendance, ce qui implique l'obligation d'accomplir envers eux d'une manière plus rigoureuse encore tout ce que la charité commande envers le prochain. Ce devoir s'étend naturellement aux personnes qui tiennent lieu de père et de mère, et qui en ont d'autant plus de mérite, que leur dévouement est moins obligatoire. Dieu punit toujours d'une manière rigoureuse toute violation de ce commandement.

Honorer son père et sa mère, ce n'est pas seulement les respecter, c'est aussi les assister dans le besoin ; c'est leur procurer le repos sur leurs vieux
jours ; c'est les entourer de sollicitude comme ils l'ont fait pour nous dans notre enfance.

C'est surtout envers les parents sans ressources que se montre la véritable piété filiale. Satisfont-ils à ce commandement ceux qui croient faire un grand
effort en leur donnant tout juste de quoi ne pas mourir de faim, alors qu'eux-mêmes ne se privent de rien ? en les reléguant dans les plus infimes réduits
de la maison, pour ne pas les laisser dans la rue, alors qu'ils se réservent ce qu'il y a de mieux, de plus confortable ? Heureux encore lorsqu'ils ne
le font pas de mauvaise grâce et ne leur font pas acheter le temps qui leur reste à vivre en se déchargeant sur eux des fatigues du ménage ! Est-ce donc
aux parents vieux et faibles à être les serviteurs des enfants jeunes et forts ? Leur mère a-t-elle marchandé son lait quand ils étaient au berceau ? a-t-elle
compté ses veilles quand ils étaient malades, ses pas pour leur procurer ce dont ils avaient besoin ? Non, ce n'est pas seulement le strict nécessaire
que les enfants doivent à leurs parents pauvres, ce sont aussi, autant qu'ils le peuvent, les petites douceurs du superflu, les prévenances, les soins
délicats, qui ne sont que l'intérêt de ce qu'ils ont reçu, le payement d'une dette sacrée. Là seulement est la piété filiale acceptée par Dieu.

Malheur donc à celui qui oublie ce qu'il doit à ceux qui l'ont soutenu dans sa faiblesse, qui avec la vie matérielle lui ont donné la vie morale, qui souvent
se sont imposé de dures privations pour assurer son bien-être ; malheur à l'ingrat, car il sera puni par l'ingratitude et l'abandon ; il sera frappé dans
ses plus chères affections, quelquefois dès la vie présente, mais certainement dans une autre existence, où il endurera ce qu'il aura fait endurer aux
autres.

Certains parents, il est vrai, méconnaissent leurs devoirs, et ne sont pas pour leurs enfants ce qu'ils devraient être ; mais c'est à Dieu de les punir
et non à leurs enfants ; ce n'est pas à ceux-ci de le leur reprocher, parce que peut-être eux-mêmes ont mérité qu'il en fût ainsi. Si la charité fait une
loi de rendre le bien pour le mal, d'être indulgent pour les imperfections d'autrui, de ne point médire de son prochain, d'oublier et de pardonner les
torts, d'aimer même ses ennemis, combien cette obligation n'est-elle pas plus grande encore à l'égard des parents ! Les enfants doivent donc prendre pour
règle de leur conduite envers ces derniers, tous les préceptes de Jésus concernant le prochain, et se dire que tout procédé blâmable vis-à-vis d'étrangers
l'est encore plus vis-à-vis des proches, et que ce qui peut n'être qu'une faute dans le premier cas peut devenir crime dans le second, parce qu'alors au
manque de charité se joint l'ingratitude.

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