Evangile au foyer

Evangile au foyer

Méditer et partager avec ses proches autour de l'évangile.

L'école de la sagesse du lotus

Méditation en famille sur des textes provenant du livre "l'évangile selon le spiritisme" de Allan Kardec. Projection mentale pour aider les foyers de nos proches.

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l'évangile selon le spiritisme chapitre12 aimez vos ennemies (rendre le bien pour le mal)

Rendre le bien pour le mal.

  1. Vous avez appris qu'il a été dit : Vous aimerez votre prochain et vous haïrez vos ennemis. Et moi je vous dis : Aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent et vous calomnient ; afin que vous soyez les enfants de votre Père qui est dans les cieux, qui fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants, et fait pleuvoir sur les justes et les injustes ; - car si vous n'aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les publicains ne le font-ils pas aussi ? - Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous en cela de plus que les autres ? Les païens ne le font-ils pas aussi ? - Je vous dis que si votre justice n'est pas plus abondante que celle des Scribes et des Pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. (Saint Matthieu, ch. V, v. 20 et de 43 à 47.)
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l'évangile selon le spiritisme chapitre10 bien heureux ceux qui sont miséricordieux (pardon des offences)

Pardon des offenses.

  1. Combien de fois pardonnerai-je à mon frère ? Vous lui pardonnerez non pas sept fois, mais septante fois sept fois. Voilà une de ces paroles de Jésus qui doivent frapper le plus votre intelligence et parler le plus haut à votre coeur. Rapprochez ces paroles de miséricorde de l'oraison si simple, si résumée et si grande dans ses aspirations que Jésus donne à ses disciples, et vous trouverez toujours la même pensée. Jésus, le juste par excellence, répond à Pierre : Tu pardonneras, mais sans limites ; tu pardonneras chaque offense aussi souvent que l'offense te sera faite ; tu enseigneras à tes frères cet oubli de soi-même qui rend invulnérable contre l'attaque, les mauvais procédés et les injures ; tu seras doux et humble de coeur, ne mesurant jamais ta mansuétude ; tu feras enfin ce que tu désires que le Père céleste fasse pour toi ; n'a-t-il pas à te pardonner souvent, et compte-t-il le nombre de fois que son pardon descend effacer tes fautes ?

Ecoutez donc cette réponse de Jésus, et, comme Pierre, appliquez-la à vous-mêmes ; pardonnez, usez d'indulgence, soyez charitables, généreux, prodigues
même de votre amour. Donnez, car le Seigneur vous rendra ; pardonnez, car le Seigneur vous pardonnera ; abaissez-vous, car le Seigneur vous relèvera ;
humiliez-vous, car le Seigneur vous fera asseoir à sa droite.

Allez, mes bien-aimés, étudiez et commentez ces paroles que je vous adresse de la part de Celui qui, du haut des splendeurs célestes, regarde toujours
vers vous, et continue avec amour la tâche ingrate qu'il a commencée il y a dix-huit siècles. Pardonnez donc à vos frères comme vous avez besoin qu'on
vous pardonne à vous-mêmes. Si leurs actes vous ont été personnellement préjudiciables, c'est un motif de plus pour être indulgents, car le mérite du pardon
est proportionné à la gravité du mal ; il n'y en aurait aucun à passer sur les torts de vos frères, s'ils ne vous avaient fait que des blessures légères.

Spirites, n'oubliez jamais qu'en paroles, comme en actions, le pardon des injures ne doit pas être un vain mot. Si vous vous dites spirites, soyez-le donc ;
oubliez le mal qu'on a pu vous faire, et ne pensez qu'à une chose : le bien que vous pouvez rendre. Celui qui est entré dans cette voie ne s'en doit point
écarter même par la pensée, car vous êtes responsables de vos pensées que Dieu connaît. Faites donc qu'elles soient dépouillées de tout sentiment de rancune ;
Dieu sait ce qui demeure au fond du coeur de chacun. Heureux donc celui qui peut chaque soir s'endormir en disant : Je n'ai rien contre mon prochain. (SIMEON.
Bordeaux, 1862.)

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l'évangile selon le spiritisme chapitre9 heureux ceux qui sont doux et pacifiques (l'affabilitée, la douceur)

L'affabilité et la douceur.

  1. La bienveillance pour ses semblables, fruit de l'amour du prochain, produit l'affabilité et la douceur qui en sont la manifestation. Cependant il ne faut pas toujours se fier aux apparences ; l'éducation et l'usage du monde peuvent donner le vernis de ces qualités. Combien en est-il dont la feinte bonhomie n'est qu'un masque pour l'extérieur, un habit dont la coupe calculée dissimule les difformités cachées ! Le monde est plein de ces gens qui ont le sourire sur les lèvres et le venin dans le coeur ; qui sont doux pourvu que rien ne les froisse mais qui mordent à la moindre contrariété ; dont la langue dorée, quand ils parlent en face, se change en dard empoisonné quand ils sont par-derrière.

A cette classe appartiennent encore ces hommes, aux dehors bénins, qui, chez eux, tyrans domestiques, font souffrir à leur famille et à leurs subordonnés
le poids de leur orgueil et de leur despotisme ; ils semblent vouloir se dédommager de la contrainte qu'ils se sont imposée ailleurs ; n'osant faire acte
d'autorité sur des étrangers qui les remettraient à leur place, ils veulent au moins se faire craindre de ceux qui ne peuvent leur résister ; leur vanité
jouit de pouvoir dire : «Ici je commande et je suis obéi ;» sans songer qu'ils pourraient ajouter avec plus de raison : «Et je suis détesté.»

Il ne suffit pas que des lèvres découlent le lait et le miel ; si le coeur n'y est pour rien, c'est de l'hypocrisie. Celui dont l'affabilité et la douceur
ne sont pas feintes, ne se dément jamais ; il est le même devant le monde et dans l'intimité ; il sait d'ailleurs que si l'on trompe les hommes par des
apparences, on ne trompe pas Dieu. (LAZARE. Paris, 1861.)

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l'évangile selon le spiritisme chapitre8 bien heureux ceux qui ont le coeur pur, (bien heureux ceux qui ont les yeux fermés)

  1. Mes bons amis, vous m'avez appelé, pourquoi ? Est-ce pour me faire imposer les mains sur la pauvre souffrante qui est ici, et la guérir ? Eh ! quelle souffrance, bon Dieu ! Elle a perdu la vue, et les ténèbres se font pour elle. Pauvre enfant ! qu'elle prie et qu'elle espère ; je ne sais point faire de miracles, moi, sans la volonté du bon Dieu. Toutes les guérisons que j'ai pu obtenir, et qui vous ont été signalées, ne les attribuez qu'à celui qui est notre Père à tous. Dans vos afflictions, regardez donc toujours le ciel, et dites du fond de votre coeur : «Mon Père, guérissez-moi, mais faites que mon âme malade soit guérie avant les infirmités de mon corps ; que ma chair soit châtiée, s'il le faut, pour que mon âme s'élève vers vous avec la blancheur qu'elle avait quand vous l'avez créée.» Après cette prière, mes bons amis, que le bon Dieu entendra toujours, la force et le courage vous seront donnés, et peut-être aussi cette guérison que vous n'aurez demandée que craintivement, en récompense de votre abnégation.

Mais puisque je suis ici, dans une assemblée où il s'agit avant tout d'études, je vous dirai que ceux qui sont privés de la vue devraient se considérer
comme les bienheureux de l'expiation. Rappelez-vous que Christ a dit qu'il fallait arracher votre oeil s'il était mauvais et qu'il valait mieux qu'il fût
jeté au feu que d'être la cause de votre damnation. Hélas ! combien en est-il sur votre terre qui maudiront un jour dans les ténèbres d'avoir vu la lumière !
Oh ! oui, qu'ils sont heureux ceux-là qui, dans l'expiation, sont frappés par la vue ! leur oeil ne sera point un sujet de scandale et de chute ; ils peuvent
vivre tout entiers de la vie des âmes ; ils peuvent voir plus que vous qui voyez clair... Quand Dieu me permet d'aller ouvrir la paupière à quelqu'un de
ces pauvres souffrants et de lui rendre la lumière, je me dis : Chère âme, pourquoi ne connais-tu point toutes les délices de l'Esprit qui vit de contemplation
et d'amour ? tu ne demanderais pas à voir des images moins pures et moins suaves que celles qu'il t'est donné d'entrevoir dans ta cécité.

Oh ! oui, bienheureux l'aveugle qui veut vivre avec Dieu ; plus heureux que vous qui êtes ici, il sent le bonheur, il le touche, il voit les âmes et peut
s'élancer avec elles dans les sphères spirites que les prédestinés de votre terre même ne voient point. L'oeil ouvert est toujours prêt à faire faillir
l'âme ; l'oeil fermé, au contraire, est toujours prêt à la faire monter à Dieu. Croyez-moi bien, mes bons et chers amis, l'aveuglement des yeux est souvent
la véritable lumière du coeur, tandis que la vue, c'est souvent l'ange ténébreux qui conduit à la mort.

Et maintenant quelques mots pour toi, ma pauvre souffrante : espère et prends courage ! si je te disais : Mon enfant, tes yeux vont s'ouvrir, comme tu
serais joyeuse ! et qui sait si cette joie ne te perdrait pas ? Aie confiance dans le bon Dieu qui a fait le bonheur et permis la tristesse ! Je ferai
tout ce qu'il me sera permis pour toi ; mais, à ton tour, prie, et surtout songe à tout ce que je viens de te dire.

Avant que je m'éloigne, vous tous qui êtes ici, recevez ma bénédiction. (VIANNEY, curé d'Ars. Paris, 1863.)

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l'évangile selon le spiritisme chapitre8 bien heureux ceux qui ont le coeur pur (scandale)

Scandales. Si votre main est un sujet de scandale, coupez-la.

  1. Malheur au monde à cause des scandales ; car il est nécessaire qu'il arrive des scandales ; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive.

Si quelqu'un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui pendît au cou une de ces meules qu'un âne tourne, et
qu'on le jetât au fond de la mer.

Prenez bien garde de mépriser aucun de ces petits ; je vous déclare que dans le ciel leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les
cieux ; car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.

Si votre main ou votre pied vous est un sujet de scandale, coupez-les et les jetez loin de vous ; il vaut bien mieux pour vous que vous entriez dans la
vie n'ayant qu'un pied ou qu'une main, que d'en avoir deux et d'être jeté dans le feu éternel. - Et si votre oeil vous est un sujet de scandale, arrachez-le,
et jetez-le loin de vous ; il vaut mieux pour vous que vous entriez dans la vie n'ayant qu'un oeil que d'en avoir deux et d'être précipité dans le feu
de l'enfer. (Saint Matthieu, ch. XVIII, v. de 6 à 10.)

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