Evangile au foyer

Evangile au foyer

Méditer et partager avec ses proches autour de l'évangile.

L'école de la sagesse du lotus

Méditation en famille sur des textes provenant du livre "l'évangile selon le spiritisme" de Allan Kardec. Projection mentale pour aider les foyers de nos proches.

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l'évangile selon le spiritisme chapitre13 que votre main gauche ne sache pas ce que fait votre main droite (les orphelins)

Les orphelins.

  1. Mes frères, aimez les orphelins ; si vous saviez combien il est triste d'être seul et abandonné, surtout dans le jeune âge ! Dieu permet qu'il y ait des orphelins pour nous engager à leur servir de pères. Quelle divine charité d'aider une pauvre petite créature délaissée, de l'empêcher de souffrir de la faim et du froid, de diriger son âme afin qu'elle ne s'égare pas dans le vice ! Qui tend la main à l'enfant abandonné est agréable à Dieu, car il comprend et pratique sa loi. Pensez aussi que souvent l'enfant que vous secourez vous a été cher dans une autre incarnation ; et si vous pouviez vous souvenir, ce ne serait plus de la charité mais un devoir. Ainsi donc, mes amis, tout être souffrant est votre frère et a droit à votre charité, non pas cette charité qui blesse le coeur, non cette aumône qui brûle la main dans laquelle elle tombe, car vos oboles sont souvent bien amères ! Que de fois elles seraient refusées si, au grenier, la maladie et le dénuement ne les attendaient pas ! Donnez délicatement, ajoutez au bienfait le plus précieux de tous : une bonne parole, une caresse, un sourire d'ami ; évitez ce ton de protection qui retourne le fer dans un coeur qui saigne, et pensez qu'en faisant le bien, vous travaillez pour vous et les vôtres. (UN ESPRIT FAMILIER. Paris, 1860.)
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l'évangile selon le spiritisme chapitre13 que votre main gauche ne sache pas ce que fait votre main droite (la charitée)

  1. Je me nomme la charité, je suis la route principale qui conduit vers Dieu ; suivez-moi, car je suis le but où vous devez tous viser.

J'ai fait ce matin ma tournée habituelle, et, le coeur navré, je viens vous dire : Oh ! mes amis, que de misères, que de larmes, et combien vous avez à
faire pour les sécher toutes ! J'ai vainement cherché à consoler de pauvres mères ; je leur disais à l'oreille : Courage ! il y a de bons coeurs qui veillent
sur vous ; on ne vous abandonnera pas ; patience ! Dieu est là ; vous êtes ses aimées, vous êtes ses élues. Elles paraissaient m'entendre et tournaient
de mon côté de grands yeux égarés ; je lisais sur leur pauvre visage que leur corps, ce tyran de l'Esprit, avait faim, et que si mes paroles rassérénaient
un peu leur coeur, elles ne remplissaient pas leur estomac. Je répétais encore : Courage ! courage ! Alors une pauvre mère, toute jeune, qui allaitait
un petit enfant, l'a pris dans ses bras et l'a tendu dans l'espace vide, comme pour me prier de protéger ce pauvre petit être qui ne prenait à un sein
stérile qu'une nourriture insuffisante.

Ailleurs, mes amis, j'ai vu de pauvres vieillards sans travaux et bientôt sans asile, en proie à toutes les souffrances du besoin, et, honteux de leur
misère, n'osant pas, eux qui n'ont jamais mendié, aller implorer la pitié des passants. Le coeur ému de compassion, moi qui n'ai rien, je me suis faite
mendiante pour eux, et je vais de tous côtés stimuler la bienfaisance, souffler de bonnes pensées aux coeurs généreux et compatissants. C'est pourquoi
je viens à vous, mes amis, et je vous dis : Là-bas il y a des malheureux dont la huche est sans pain, le foyer sans feu et le lit sans couverture. Je ne
vous dis pas ce que vous devez faire ; j'en laisse l'initiative à vos bons coeurs ; si je vous dictais votre ligne de conduite, vous n'auriez plus le mérite
de votre bonne action ; je vous dis seulement : Je suis la charité, et je vous tends la main pour vos frères souffrants.

Mais si je demande, je donne aussi et je donne beaucoup ; je vous convie à un grand banquet, et je fournis l'arbre où vous vous rassasierez tous ! Voyez
comme il est beau, comme il est chargé de leurs et de fruits ! Allez, allez, cueillez, prenez tous les fruits de ce bel arbre qui s'appelle la bienfaisance.
A la place des rameaux que vous aurez pris, j'attacherai toutes les bonnes actions que vous ferez, et je rapporterai cet arbre à Dieu pour qu'il le charge
de nouveau, car la bienfaisance est inépuisable. Suivez-moi donc, mes amis, afin que je vous compte parmi ceux qui s'enrôlent sous ma bannière ; soyez
sans crainte ; je vous conduirai dans la voie du salut, car je suis la Charité. (CARITA, martyrisée à Rome. Lyon, 1861.)

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l'évangile selon le spiritisme chapitre13 que votre main gauche ne sache pas ce que fait votre main droite (la bien faisance)

La bienfaisance.

  1. La bienfaisance, mes amis, vous donnera dans ce monde les plus pures et les plus douces jouissances, les joies du coeur qui ne sont troublées ni par le remords, ni par l'indifférence. Oh ! puissiez-vous comprendre tout ce que renferme de grand et de doux la générosité des belles âmes, ce sentiment qui fait que l'on regarde autrui du même oeil que l'on se regarde soi-même, qu'on se dépouille avec joie pour couvrir son frère. Puissiez-vous, mes amis, n'avoir de plus douce occupation que celle de faire des heureux ! Quelles sont les fêtes du monde que vous puissiez comparer à ces fêtes joyeuses, quand, représentants de la Divinité, vous rendez la joie à ces pauvres familles qui ne connaissent de la vie que les vicissitudes et les amertumes ; quand vous voyez soudain ces visages flétris rayonner d'espérance, car ils n'avaient pas de pain, ces malheureux, et leurs petits enfants, ignorant que vivre c'est souffrir, criaient, pleuraient et répétaient ces paroles qui s'enfonçaient comme un glaive aigu dans le coeur maternel : J'ai faim !... Oh ! comprenez combien sont délicieuses les impressions de celui qui voit renaître la joie là où, un instant auparavant, il ne voyait que désespoir ! Comprenez quelles sont vos obligations envers vos frères ! Allez, allez au devant de l'infortune ; allez au secours des misères cachées surtout, car ce sont les plus douloureuses. Allez, mes bien-aimés, et souvenez-vous de ces paroles du Sauveur : «Quand vous vêtirez un de ces petits, songez que c'est à moi que vous le faites !»

Charité ! mot sublime qui résume toutes les vertus, c'est toi qui dois conduire les peuples au bonheur ; en te pratiquant, ils se créeront des jouissances
infinies pour l'avenir, et pendant leur exil sur la terre, tu seras leur consolation, l'avant-goût des joies qu'ils goûteront plus tard quand ils s'embrasseront
tous ensemble dans le sein du Dieu d'amour. C'est toi, vertu divine, qui m'as procuré les seuls moments de bonheur que j'aie goûtés sur la terre. Puissent
mes frères incarnés croire la voix de l'ami qui leur parle et leur dit : C'est dans la charité que vous devez chercher la paix du coeur, le contentement
de l'âme, le remède contre les afflictions de la vie. Oh ! quand vous êtes sur le point d'accuser Dieu, jetez un regard au-dessous de vous ; voyez que
de misères à soulager ; que de pauvres enfants sans famille ; que de vieillards qui n'ont pas une main amie pour les secourir et leur fermer les yeux quand
la mort les réclame ! Que de bien à faire ! Oh ! ne vous plaignez pas ; mais, au contraire, remerciez Dieu, et prodiguez à pleines mains votre sympathie,
votre amour, votre argent à tous ceux qui, déshérités des biens de ce monde, languissent dans la souffrance et dans l'isolement. Vous recueillerez ici-bas
des joies bien douces, et plus tard... Dieu seul le sait !... (ADOLPHE, évêque d'Alger. Bordeaux, 1861.)

  1. Soyez bons et charitables, c'est la clef des cieux que vous tenez en vos mains ; tout le bonheur éternel est renfermé dans cette maxime : Aimez-vous les uns les autres. L'âme ne peut s'élever dans les régions spirituelles que par le dévouement au prochain ; elle ne trouve de bonheur et de consolation que dans les élans de la charité ; soyez bons, soutenez vos frères, laissez de côté l'affreuse plaie de l'égoïsme ; ce devoir rempli doit vous ouvrir la route du bonheur éternel. Du reste, qui d'entre vous n'a senti son coeur bondir, sa joie intérieure se dilater au récit d'un beau dévouement, d'une oeuvre vraiment charitable ? Si vous ne recherchiez que la volupté que procure une bonne action, vous resteriez toujours dans le chemin du progrès spirituel. Les exemples ne vous manquent pas ; il n'y a que les bonnes volontés qui sont rares. Voyez la foule des hommes de bien dont votre histoire vous rappelle le pieux souvenir.

Le Christ ne vous a-t-il pas dit tout ce qui concerne ces vertus de charité et d'amour ? Pourquoi laisse-t-on de côté ses divins enseignements ? Pourquoi
ferme-t-on l'oreille à ses divines paroles, le coeur à toutes ses douces maximes ? Je voudrais qu'on apportât plus d'intérêt, plus de foi aux lectures
évangéliques ; on délaisse ce livre, on en fait un mot creux, une lettre close ; on laisse ce code admirable dans l'oubli : vos maux ne proviennent que
de l'abandon volontaire que vous faites de ce résumé des lois divines. Lisez donc ces pages toutes brûlantes du dévouement de Jésus, et méditez-les.

Hommes forts, ceignez-vous ; hommes faibles, faites-vous des armes de votre douceur, de votre foi ; ayez plus de persuasion, plus de constance dans la
propagation de votre nouvelle doctrine ; ce n'est qu'un encouragement que nous sommes venus vous donner, ce n'est que pour stimuler votre zèle et vos vertus
que Dieu nous permet de nous manifester à vous ; mais si on voulait, on n'aurait besoin que de l'aide de Dieu et de sa propre volonté : les manifestations
spirites ne sont faites que pour les yeux fermés et les coeurs indociles.

La charité est la vertu fondamentale qui doit soutenir tout l'édifice des vertus terrestres ; sans elle les autres n'existent pas. Sans la charité point
d'espoir dans un sort meilleur, pas d'intérêt moral qui nous guide ; sans la charité point de foi, car la foi n'est qu'un pur rayon qui fait briller une
âme charitable.

La charité est l'ancre éternelle du salut dans tous les globes : c'est la plus pure émanation du Créateur lui-même ; c'est sa propre vertu qu'il donne
à la créature. Comment voudrait-on méconnaître cette suprême bonté ? Quel serait, avec cette pensée, le coeur assez pervers pour refouler et chasser ce
sentiment tout divin ? Quel serait l'enfant assez méchant pour se mutiner contre cette douce caresse : la charité ?

Je n'ose pas parler de ce que j'ai fait, car les Esprits ont aussi la pudeur de leurs oeuvres ; mais je crois celle que j'ai commencée une de celles qui
doivent le plus contribuer au soulagement de vos semblables. Je vois souvent les Esprits demander pour mission de continuer ma tâche ; je les vois, mes
douces et chères soeurs, dans leur pieux et divin ministère ; je les vois pratiquer la vertu que je vous recommande, avec toute la joie que procure cette
existence de dévouement et de sacrifices ; c'est un grand bonheur pour moi de voir combien leur caractère est honoré, combien leur mission est aimée et
doucement protégée. Hommes de bien, de bonne et forte volonté, unissez-vous pour continuer grandement l'oeuvre de propagation de la charité ; vous trouverez
la récompense de cette vertu par son exercice même ; il n'est pas de joie spirituelle qu'elle ne donne dès la vie présente. Soyez unis ; aimez-vous les
uns les autres selon les préceptes du Christ. Ainsi soit-il. (SAINT VINCENT DE PAUL. Paris, 1858.)

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l'évangile selon le spiritisme chapitre12 aimez vos ennemies (la haine)

La haine.

  1. Aimez-vous les uns les autres, et vous serez heureux. Prenez surtout à tâche d'aimer ceux qui vous inspirent de l'indifférence, de la haine et du mépris. Le Christ, dont vous devez faire votre modèle, vous a donné l'exemple de ce dévouement ; missionnaire d'amour, il a aimé jusqu'à donner son sang et sa vie. Le sacrifice qui vous oblige à aimer ceux qui vous outragent et vous persécutent est pénible ; mais c'est précisément ce qui vous rend supérieurs à eux ; si vous les haïssez comme ils vous haïssent, vous ne valez pas mieux qu'eux ; c'est l'hostie sans tache offerte à Dieu sur l'autel de vos coeurs, hostie d'agréable odeur, dont les parfums montent jusqu'à lui. Quoique la loi d'amour veuille que l'on aime indistinctement tous ses frères, elle ne cuirasse pas le coeur contre les mauvais procédés ; c'est au contraire l'épreuve la plus pénible, je le sais, puisque pendant ma dernière existence terrestre j'ai éprouvé cette torture ; mais Dieu est là, et il punit dans cette vie et dans l'autre ceux qui faillissent à la loi d'amour. N'oubliez pas, mes chers enfants, que l'amour rapproche de Dieu, et que la haine en éloigne. (FENELON. Bordeaux, 1861.)
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l'évangile selon le spiritisme chapitre12 aimez vos ennemies item3

  1. Si l'amour du prochain est le principe de la charité, aimer ses ennemis en est l'application sublime, car cette vertu est une des plus grandes victoires remportées sur l'égoïsme et l'orgueil.

Cependant on se méprend généralement sur le sens du mot aimer en cette circonstance ; Jésus n'a point entendu, par ces paroles, que l'on doit avoir pour
son ennemi la tendresse qu'on a pour un frère ou un ami ; la tendresse suppose la confiance ; or, on ne peut avoir confiance en celui qu'on sait nous vouloir
du mal ; on ne peut avoir avec lui les épanchements de l'amitié, parce qu'on le sait capable d'en abuser ; entre gens qui se méfient les uns des autres,
il ne saurait y avoir les élans de sympathie qui existent entre ceux qui sont en communion de pensées ; on ne peut enfin avoir le même plaisir à se trouver
avec un ennemi qu'avec un ami.

Ce sentiment même résulte d'une loi physique : celle de l'assimilation et de la répulsion des fluides ; la pensée malveillante dirige un courant fluidique
dont l'impression est pénible ; la pensée bienveillante vous enveloppe d'un effluve agréable ; de là la différence des sensations que l'on éprouve à l'approche
d'un ami ou d'un ennemi. Aimer ses ennemis ne peut donc signifier qu'on ne doit faire aucune différence entre eux et les amis ; ce précepte ne semble difficile,
impossible même à pratiquer, que parce qu'on croit faussement qu'il prescrit de leur donner la même place dans le coeur. Si la pauvreté des langues humaines
oblige à se servir du même mot pour exprimer diverses nuances de sentiments, la raison doit en faire la différence selon les cas.

Aimer ses ennemis, ce n'est donc point avoir pour eux une affection qui n'est pas dans la nature, car le contact d'un ennemi fait battre le coeur d'une
tout autre manière que celui d'un ami ; c'est n'avoir contre eux ni haine, ni rancune, ni désir de vengeance ; c'est leur pardonner sans arrière-pensée
et sans condition le mal qu'ils nous font ; c'est n'apporter aucun obstacle à la réconciliation ; c'est leur souhaiter du bien au lieu de leur souhaiter
du mal ; c'est se réjouir au lieu de s'affliger du bien qui leur arrive ; c'est leur tendre une main secourable en cas de besoin ; c'est s'abstenir en
paroles et en actions de tout ce qui peut leur nuire ; c'est enfin leur rendre en tout le bien pour le mal, sans intention de les humilier. Quiconque fait
cela remplit les conditions du commandement : Aimez vos ennemis.

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